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Les Pyrénées 2023 du Braquet Brainois

Préparation au départ

Cette année, le Braquet Brainois organise un voyage dans les Pyrénnées après un voyage réussi dans les Alpes. Notre trésorier Claude, organisateur du voyage, décide de mettre le cap sur la station thermale pyrénéenne Bagnère-de-Luchon. Ce sont des montées mythiques qui sont au programme avec Peyresourde, Superbagnère ou encore l’Aspin mais aussi des cols moins connus du grand public comme l’Hospice de France, le col du Portet ou encore la Hourquette d’Anzican. Pour ce beau voyage, nous sommes 7 à être inscrit : Claude, Stéphane, Peter, Eric DR, Quentin notre secrétaire, André dit DD et Jean-Marc.

Mais avant de partir, les choses se compliquent pour deux de nos comparses puisque Jean-Marc victime d’une chute doit renoncer à cause de son dos. Dans le même temps, DD chute sur la randonnée Braine-Brugge-Braine. Si dans un premier temps cela ne semblait pas trop grave, des examens complémentaires contraignent DD à devoir abandonner sur blessure. Nous partons donc à 5, direction les Pyréennées. Sur le chemin, nous remarquons que la météo ne sera pas de la partie pour ce séjour avec une première possibilité de sortie peut-être pour le mardi ! Notre arrivée se fait donc sous la pluie battante et nous nous demandons si les vélos n’auraient pas dû rester à Braine-le-Comte ?

Dimanche 27 août

Après une nuit marquée par quelques orages et des pluies battantes, nous prenons la matinée pour découvrir Bagnère de Luchon en marchant dans le centre-ville. Après un petit détour par l’office du tourisme qui nous annonce un mieux pour mercredi, nous profitons d’un petit repas. Après ce repas et un moment relatif d’accalmie, nous prenons les bâtons de marche et enfilons nos chaussures pour aller vers Cazaril-Laspènes par une randonnée balisée. Sous la pluie continue, nous montons vers ce beau petit village. Une fois sorti de la forêt et le village en vue, une éclaircie nous permet de nous sécher pour 15 minutes et de rencontrer l’alter-égo de notre trésorier qui scrute le ciel à la recherche du soleil.

Pas le temps d’attendre le soleil que la pluie refait son apparition pour la descente. Avec l’eau qui s’écoule, la roche devient légèrement glissante et nous restons prudents. Une belle balade sportive de 5.4 km pour nous mettre en jambe malgré la pluie.

Nous rentrons ensuite au logement pour regarder la Vuelta et manger. Ensuite, cela sera une belle partie de carte avant un repos rempli d’espoir d’un temps meilleur pour le lendemain.

Lundi 28 août

Malgré les prières de notre trésorier, le temps s’est gâté durant la nuit et la pluie est très présente au matin. Après une balade au centre-ville, direction la maison et notre col préféré, col des cartes. Après plusieurs parties endiablées, nous nous attablons avec notre ami Claude survolté, pluie ou pas pluie, il ira rouler.

L’après-midi reste couvert, mais Claude et Eric partent direction Superbagnère. Si la montée de Superbagnère ne leur pose pas de problèmes outre mesure, mais ils vont aussi chercher le moins connu col de l’Hospice de France. Les kilomètres s’enchainent avec la difficulté qui ne fait que croître. 8, 9 et bientôt voilà la partie presque constante à plus de 14% qui vient mettre à mal nos deux grimpeurs du jour ! Mais toujours sur leur vélo, les deux comparses viennent à bout de ce col et prennent une petite pause avec une descente vers Bagnère de Luchon avant un repos bien mérité.

Pendant que Claude et Eric montaient les cols, Peter, Stephane et Quentin partent pour une petite marche de 6,3 km direction les Granges de Soupère. La balade longe l’eau, mais ce n’est pas pour autant de tout repos avec un beau petit dénivelé qui conduit à travers la forêt jusqu’à un beau point de vue sur le village de Trébons de Luchon. Ensuite direction le ruisseau du Gourron pour voir une belle petite cascade et redescendre vers Bagnère de Luchon. Une nouvelle mise en jambe pour éviter toute intempérie et continuer l’acclimatation.

Après une bonne douche et un bon repas, nous nous mettons d’accord sur le programme du lendemain avec le Col de Balès au départ de Luchon, retour à Bagnère pour enchaîner avec le col du Portillon et sa descente vers Luchon. 63km avec deux beaux cols au menu et de belles descentes.

Mardi 29 août

Après deux jours de temps plus que moyen, voire mauvais, le troisième jour s’ouvre sur un léger soleil et de meilleures perspectives. Après un solide déjeuner, direction le pied du col de Peyresourde pour monter la partie commune avec le col du Port de Balès. Les premiers pourcentages font rapidement mal aux jambes, mais on se retrouve tous au pied du Port de Balès. L’ascension est très sympathique avec des zones de pourcentages plus forts et d’autres avec des pourcentages plus faibles. Au final, nous arrivons à peu de choses prêts ensemble au sommet avec un délai d’environ 10 minutes entre le premier et le dernier.

Après une belle photo, direction Bagnère de Luchon et la descente de Balès. Dès les premiers lacets, Eric s’envole dans la descente alors que derrière Peter et Stéphane suivent la cadence. Claude et Quentin suivent ensuite et après une belle descente, l’attente à Bagnère n’est pas très longue ce qui nous permet de mettre le cap sur le Col du Portillon.

Si la montée de Balès était dure, elle ne fut comparable en aucun point avec celle du Portillon qui s’est avéré un beau colosse. Le départ ne donnant pas le ton de ce qui va suivre, certains seront surpris par sa difficulté croissante et les forts pourcentages qui donneront l’impression d’une belle victoire au sommet. Après une petite pause photos, direction Bagnère de Luchon pour le retour. Un peu moins à l’aise en descente, Quentin suit à bonne distance et fini par avoir quelques soucis de positionnement GPS. Entre le hors parcours et la perte de signal, le GPS l’enverra faire un petit tour dans une partie résidentielle de Bagnère avant de tenter de lui faire remonter le Portillon. Finalement, il arrive avec un peu de retard, mais un petit tour de la station thermal supplémentaire dans les jambes.

Mercredi 30 août

Après une belle journée de mise en jambe pour tout le monde, le groupe se déplace direction Arrau pour monter le col de l’Aspin et l’Hourquette d’Anzican. Les prévisions météo annoncent un temps changeant et prêt de 13 mm de pluie sur la journée pour certaines applications. Prenant leur courage à deux mains, le groupe se divise en deux. Peter et Claude partent vers Goaux et Anzican pour monter l’Hourquette et puis prendre l’Aspin alors qu’Eric, Stéphane et Quentin partent vers l’Aspin pour ensuite monter l’Hourquette d’Anzican.

Dans le groupe Aspin – Hourquette, on découvre un super col au départ d’Arrau avec un paysage emballant et une difficulté croissante. Les 7er kilomètres sont extrêmement agréables avant que le col se corce avec des pourcentages moyens par kilomètres au-dessus des 8%. Au sommet de la montée de 12km, le groupe respire un peu et se prépare à descendre vers Sainte-Marie de Campan, connue grâce à Eugène Christophe, pour aller chercher l’Hourquette d’Anzican. Cependant, le temps est menaçant et dans le début de la descente de l’Aspin, la pluie fait son apparition. Eric et Stéphane légèrement devant Quentin trouve le début de l’Hourquette d’Anzican prêt du village de Payolles et écourte le parcours. La montée de l’Hourquette se fait sous la pluie et dans des conditions difficiles. Les jambes se durcissent, le mental flanche, mais nous finissons par croiser Peter et Claude qui sont dans le sens inverse. Au sommet, une petite photo et place à la descente vers Anzican où deux arrêts nettoyages de lunettes seront nécessaires. Ensuite la partie amusante du parcours arrivent avec un détour par deux petits villages pour ne pas emprunter la départementale et arriver à Arrau.

Du côté de Peter et Claude, la journée commence par un beau casse patte, un petit col de 4ème catégorie non nommé avant d’enchaîner par l’Hourquette d’Anzican où la pluie fait rapidement son apparition à la moitié du col. Redoutée, l’Hourquette d’Anzican offrira sa résistance avec les pourcentages les plus forts à la sortie d’Anzican, ensuite, c’est la pluie qui rendra compliquer son ascension. Au sommet, ils remettent une couche, prennent une photo et file dans la descente direction Payolle pour remonter l’Aspin. Les freins de Claude font un peu de la résistance et la pluie fait qu’ils descendent à leur aise avant de remonter les 5 km du col de l’Aspin. Au sommet, après avoir observé les vaches, ils se sèchent légèrement maintenant que la pluie a cessé et descende vers Arrau prudemment, mais surement.

Arrivé avant Peter et Claude, notre trio se sèche et trouve un petit bar-restaurant où ils prennent une bonne tartiflette pour se redonner des forces et se réchauffer. Peter et Claude se joindront à la fête par après avec une bonne tartiflette bien méritée. Au soir, le groupe se fixe sur une étape solide au départ de Génos : Azet (Val Lourron), descente vers Saint-Lary, col du Portet et puis direction Saint-Lary pour reprendre l’Azet.

Jeudi 31 août

La plus belle journée de la semaine avec des températures proches des 27°C commence mal. En effet, Quentin est contraint d’abandonner ses camarades. La pluie a fait des dégâts sur l’organisme et il semble que notre secrétaire souffre d’un refroidissement et de la fièvre. C’est donc un repos forcé qui l’attend.

Eric, Stéphane, Peter et Claude partent vers Génos et entame la longue journée qui les attend. Dès le départ, l’Azet fait mal aux jambes, mais notre ami Peter est dans une forme olympique, enchainant les pourcentages et les petits efforts. Derrière, cela semble déjà plus difficile pour Stéphane et Eric, mais ils tiennent bon ! Au sommet, ils ne savent pas encore que les gros pourcentages du Portet font faire très mal.

En effet, dès le départ, le Portet se montre difficile et enchaine les gros pourcentages et cela le restera jusqu’au sommet à 2215 m d’altitude. Stéphane et Eric finissent dans le dur et se sont fait très mal alors qu’il reste encore l’Azet au retour et que la température est de plus en plus élevée.

Eric et Stéphane souffriront encore fortement dans l’Azet mais arriveront au bout au courage et au mental ! Claude les attendra alors que Peter virevoltant et ne sentant rien du tout va venir écraser les pédales en s’offrant le Peyresourde depuis Génos pour redescendre sur Bagnère de Luchon. À l’arrivée la fatigue est très présente, mais le plaisir d’avoir fait un tel effort permet d’encore mieux savourer la récompense, une bonne bière bien fraîche (presque congelée par notre frigo).

Genos – Portet – Genos (72 km)

Genos – Portet – Genos – Luchon

Vendredi 1 septembre

Et nous voici déjà au dernier jour sur le vélo avec les jambes de plus en plus lourdes et une fatigue toujours plus présente. Si dès le matin Eric, Stéphane et Quentin ne se sentent plus d’attaque pour se déplacer vers Saint-Béa et monter les deux versants du col de Menté, Claude et Peter quant à eux sont chauds bouillant. Après un petit déjeuner copieux, direction la voiture pour éviter environ 50km de départementale fréquentée pour aller monter les deux versants. Le col du Menté donnera encore du fil à retordre à nos deux compères qui réussiront à le gravir dans les deux sens. Cependant, la fatigue pèse et il ne l’est pas possible d’aller chercher le Portet d’Aspet comme Claude le souhaiterait. De retour à Bagnère de Luchon, Peter qui est virevoltant depuis quelques jours s’offrira encore un col avec le col de l’Hospice après s’être trompé en voulant monter Superbagnère. Si Peter terrasse le col de l’Hospice, il n’a plus su trouver les jambes nécessaires pour tenter Superbagnère dans la foulée.

Du côté d’Eric, l’objectif de la semaine est de terminer par le col du Peyresourde au départ de Bagnère de Luchon. Stéphane fatigué par la semaine et désireux d’être en pleine forme pour le voyage retour prendra une journée de repos. Quant à Quentin, il rejoint Eric sans être en très grande forme, souffrant toujours de son coup de froid. Les deux compères se lancent donc à l’attaque de Peyresourde et les premiers kilomètres plus doux conviennent bien à Quentin qui prendra rapidement le large. Ils s’attendront au sommet où Eric arrive aux coudes à coudes avec un cyclo du coin qu’il tracta pendant l’ascension. Même si le cyclo tente de dépasser notre Eric, il ne saura pas le faire. Le faux plat au sommet du Peyresourde permet de remettre du Braquet et à Eric d’imprimer une grosse cadence. Après les photos d’usage, direction Bagnère pour un bon repas du midi copieux en compagnie de Stéphane qui nous permettra de voir l’incroyable Peter passé avant qu’il ne dompte le col de l’Hospice.

Notre semaine se termine donc sous le soleil autour d’un bon repas en commun avant de reprendre la route direction Braine-le-Comte, mais aussi du soleil puisque la pluie s’abattra dès le soir sur Bagnère de Luchon et bien sûr direction nos routes d’entraînements habituelles. Déjà le regard fixé sur l’année suivante, le Braquet se tourne vers de nouvelles contrées à explorer avec la Corse, le Cotentin ou encore la Côté d’Or et peut-être les Alpes et ce rien que pour 2024.

1 commentaire pour “Les Pyrénées 2023 du Braquet Brainois”

  1. Beau reportage d’une belle aventure à vélo. Dommage de ne pas avoir pu accompagner ces héros, car j’étais prêt, c’est sûre…..
    Rendez-vous à l’année prochaine en 2024 . La Corse en mai avec CCHS de Pierre Legrain certainement, les Alpes certainement pas (2x fois en 3 ans …), la Bourgogne avec séjour cyclo auquel participent plusieurs de nos membres du Braquet en septembre oui. Et puis on verra …

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